Définitions utiles pour la dissertation de philosophie

Vous trouverez dans cet article les définitions de grandes notions du programme de philosophie

Séquence La morale :

La morale : Ensemble des règles et des normes de comportement considérées comme bonnes ou mauvaises (bien/mal), justes ou injustes, dans un groupe humain.

Définitions de la liberté :

Libre arbitre : avoir la possibilité de choisir entre une chose et son contraire sans être influencé.

Liberté d’action : avoir la possibilité d’aller où on le souhaite sans être contraint c’est-à-dire sans être contraint par une force physique.

Indépendance : être capable de subvenir seul à ses besoins

Autonomie : être capable de se donner ses propres règles sans avoir à suivre les ordres d’un autre. Etre moral c’est-à-dire suivre les règles que nous donne notre conscience morale.

Maitrise de soi-même : être capable de ne pas céder à certains de ses désirs ou certaines de ses passions s’ils ne sont pas bons pour nous. Ex : un alcoolique n’est pas maître de lui-même.

Liberté absolue ou naturelle : C’est la liberté de l’état de nature, être absolument libre c’est avoir la possibilité de faire absolument tout ce que l’on veut.

Liberté civile : Il s’agit d’une liberté garantie par les lois, c’est-à-dire que nous avons le droit de faire telle ou telle chose et nous sommes protégés par la loi quand nous le faisons. Ex : libre d’aller voter.

Liberté politique : Il s’agit de la liberté qu’a un peuple de choisir ses propres lois, c’est-à-dire d’être souverain. On considère alors que le peuple est autonome politiquement. Le régime où le peuple est libre politiquement est la démocratie.

Définitions du bonheur :

Le bonheur au sens de plénitude : être heureux, c’est un état de satisfaction durable et global qui provient d’un jugement sur notre existence en générale.

Le bonheur selon Calliclès : C’est désirer toujours davantage et remplir sa vie de plaisirs.

Le bonheur au sens d’absence de douleur : être heureux c’est ne ressentir ni souffrance dans le corps ni souffrance dans l’âme (inquiétudes). Définition d’Epicure, philosophe grec de l’antiquité.

La joie : C’est le sentiment d’intense satisfaction que l’on ressent quand on a réussi quelque chose qui a demandé des efforts. La joie est donc plus intense que le bonheur, mais aussi de plus courte durée.

Le plaisir : état de satisfaction éphémère souvent lié à la satisfaction d’un désir matériel ou non.

Le devoir :

Le devoir désigne l’obligation à l’égard de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Il se réfère au Bien (morale) ou à la Loi (droit), suppose une règle et s’adresse à la liberté de l’individu.

Le devoir peut avoir deux origines :

  • On peut se donner à soi-même son devoir (donc être autonome et libre)
  • Le devoir peut nous être imposé implicitement ou explicitement par le groupe auquel nous appartenons. Il viendrait donc de l’extérieur.

Séquence le Sujet :

Définitions de la conscience :

La conscience perceptive est une certaine « conscience » de la réalité présente autour de nous par l’intermédiaire de nos sens. C’est celle qui (contrairement à l’imagination ou au souvenir), pose un certain « objet » comme réel et existant en dehors de soi au moment même où elle s’exerce et ce grâce à la sensibilité.

La conscience réfléchie se caractérise par un pouvoir de perception et de mise à distance de soi-même. L’individu conscient se saisit lui-même en tant que objet mais aussi conscience puisqu’il a conscience d’être conscient.

La conscience morale : C’est le fait de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. La conscience morale est possible grâce à la conscience réfléchie car sans elle nous ne pouvons pas observer nos propres actes pour déterminer s’ils sont bons ou mauvais.

Définitions de l’inconscient :

L’inconscient cognitif désigne le fait que nous ne sommes pas conscient de tous ce que nous faisons c’est-à-dire que certains de nos actes sont fait de manière automatique. C’est de cette forme d’inconscient dont parle Bergson. Cet inconscient est de plus en plus admis par les scientifiques.

L’Inconscient psychique est un concept de Freud. Ce psychanalyste et médecin fait l’hypothèse qu’il y a une partie de notre esprit qui est inconscient et qui « contient » tous nos désirs et pulsions refoulées par le Surmoi.

Définition d’autrui :

Autrui : Autre être humain, considéré en tant que Sujet avec lequel se tisse une relation d’inter-subjectivité (rapport entre deux Sujets) et des rapports moraux. On définit souvent autrui comme « autre moi qui n’est pas moi » (Sartre). Autrui est semblable à moi, c’est un alter ego (autre moi) corrélatif du moi.

Définition du désir :

Le désir comme manque : C’est la représentation (imagination) d’une chose que nous n’avons pas encore mais qui nous semble source de satisfaction. Tant que nous ne l’avons pas nous en manquons. (Socrate)

Le désir comme force vitale : Le désir est une force vitale qui nous pousse à nous améliorer et à étendre nos compétences (Bergson). On peut également considérer que le désir est ce qui pousse l’homme «  à persévérer dans son être » (Spinoza).

Définition de la perception :

Percevoir vient du latin percipere qui veut dire prendre ensemble, reconnaître une unité dans une multiplicité. La nature de la perception est difficile à penser : s’y mêlent sensible et intelligible, conscience et inconscience, activité et passivité. La perception nous donne accès à quelque chose, à ce qu’il y a hors de moi, mais est-ce la réalité ?

Définition du temps :

Temps objectif : C’est le temps qui nous permet de mesurer le changement avec nos montres. Il est homogène. « Le temps est le nombre du mouvement » selon Aristote.

Temps subjectif : C’est le temps vécu c’est-à-dire la manière toujours singulière dont nous ressentons l’écoulement du temps. Ce temps est hétérogène. (Bergson).

Définition de l’existence :

Exister : Exister c’est être inscrit dans la réalité à distinguer de l’essence d’une chose (ce qu’est la chose) qui peut ne pas exister. Je peux connaître l’essence d’une chose mais qu’elle n’existe pas dans la réalité.

Existence : Il ne faut pas confondre l’existence et la vie. Avoir une existence, ça n’est pas seulement être inscrit dans la réalité c’est aussi avoir conscience d’être en vie, donc conscience d’être mortel et se demander quoi faire de sa vie.

Séquence la culture :

L’homme (la nature humaine) : l’homme est un Sujet c’est-à-dire qu’il a une conscience du monde, de lui-même et une conscience morale. Ses facultés intellectuelles sont la raison (capacité à enchaîner des jugements ou propositions de manière logique), la volonté (capacité de choisir), l’imagination (capacité de se représenter des choses qui n’existent pas ou pas encore) et la mémoire. Par ailleurs, l’homme a une sensibilité (il est sensible).

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu  Episode 7 : Comment bien argumenter dans sa dissertation de philosophie

Définitions de la culture :

La culture au sens d’agriculture : La culture c’est la transformation de la nature (ce qui est donné) dans le but de servir l’homme.

La culture au sens d’être cultivé : La culture c’est également la transformation de notre nature humaine. Il s’agit alors d’élever notre esprit. Cela passe par l’instruction (acquisition de connaissances et développement de la raison) et l’éducation (apprendre à bien se comporter avec les autres).

La culture au sens de civilisation : En ce sens, on parle des cultures. Une culture c’est l’ensemble constitué des règles, coutumes, croyances, idées, techniques, arts, histoires, langue propre à un groupe social.

Définition du langage :

Langage : Au sens large le mot langage désigne pour nous un système de signes (code) ayant pour fonction de transmettre un message. Un signe peut être gestuel, phonique, graphique, plastique. Ferdinand de Saussure définit le signe comme composé à la fois d’un signifiant et d’un signifié :

Le signifiant : le mot écrit, un geste, ou un son ou ensemble de son

Le signifié : l’idée à laquelle renvoie le signifiant.

Langue : Un système de signe propre à une communauté. ex : la langue française.

Parole : Utiliser une langue ponctuellement.

Définition du travail :

Ensemble des activités effectuées par l’homme pour satisfaire ses besoins et transformer la réalité. A la différence du jeu, le travail est productif et il possède une fin extérieure à lui. Il est un moyen.

Définition de la technique :

La technique (du grec technè) est un ensemble de procédés, de moyens, de méthodes, de savoir-faire permettant la fabrication d’un objet attendu et utile pour l’homme.

Un objet technique : c’est un objet produit par l’homme dans le but de l’aider dans une tâche. Il faut distinguer l’outil (qui n’est pas indépendant) de la machine.

Définition de l’art :

Il est difficile de donner une définition de l’art qui vaille pour toutes les époques. Au 18e siècle, l’art désigne toute production de la beauté au moyen d’une œuvre par un être conscient. On considère qu’il y a sept arts : la musique, la sculpture, la peinture, la danse, le théâtre, la littérature, le cinéma (auquel vient se greffer la photographie).

On peut néanmoins chercher les conditions nécessaires pour qu’il y ait de l’art. Il faut :

  • Une intention. (communiquer, s’exprimer, faire ressentir, témoigner, laisser une trace).
  • Une intériorité, c’est-à-dire l’expression de sentiments, doutes, idées, questionnement existentiels.
  • Une réalisation concrète. Un quelque chose avec ou sans technique.

Définitions de l’histoire :

L’Histoire réelle : L’ensemble des faits passés.

L’histoire comme science : La discipline qui vise à comprendre l’histoire réelle et cherche à établir la vérité en dépassant les récits fictifs sur le passé.

L’histoire fictive : Les récits fictifs que l’on fait et qui relèvent de l’imagination.

Séquence la raison et le réel :

Définition de la raison :

La raison : La raison, c’est la faculté de l’esprit humain qui lui permet de raisonner, c’est-à-dire de lier des concepts et des jugements de façon logique.

Deux utilisations de la raison à distinguer :

  • La raison nous permet de faire ce qui est dans notre intérêt 
  • La raison nous permet de faire ce qui est moral 

Définitions du réel :

Le réel : Ce qui existe en dehors et indépendamment de nous.

Le réel selon Platon : Ce qui estréel ce sont les idées qui sont dans le monde intelligible car, selon lui, les idées ou essences des choses sont plus parfaites car elles désignent toutes les choses concrètes. Ex : l’idée de tableau vaut pour tous les tableaux concrets.

Définitions de la vérité :

La vérité correspondance : Un énoncé est dit vrai s’il correspond effectivement au réel c’est-à-dire s’il est vérifié par l’expérience.

La vérité cohérence : Un énoncé est dit vrai s’il est cohérent avec les propositions précédentes c’est-à-dire si la conclusion découle logiquement et nécessairement des propositions précédentes.

Définition de l’esprit :

Esprit : Substance immatérielle qui sert de support à la pensée. (Dualisme)

Esprit selon Epicure : corps subtil matériel mais invisible. (Matérialisme)

Définition de la matière : Ce en quoi est fait un objet physique, substance déterminée dont est constitué un objet.

Définitions de la démonstration :

La démonstration au sens large : Au sens large la démonstration peut signifier aussi montrer, par exemple faire une démonstration de force.

La démonstration mathématique et logique : Démontrer au sens strict c’est donc faire une déduction. On part de prémisses (propositions de départs) et on en déduit une conclusion nécessairement. Alors la conclusion est absolument et nécessairement vraie si la déduction est valide. (Elle respecte les règles de la logique).

Définition de l’interprétation : Action d’extraire ou de donner du sens à quelque chose.

Définition du vivant : Le vivant désigne l’ensemble des organismes doués de vie ainsi que les propriétés qui constituent l’existence organique. Les trois fonctions du vivant sont l’assimilation, la croissance et la reproduction.

Définition de l’expérience :

Expérience sensible : Moyen par lequel un sujet conscient acquière des informations de son environnement.

Expérience scientifique : Ensemble de procédures ou étapes par lesquelles on teste une hypothèse ou une théorie.

Induction : L’induction est un raisonnement qui tire des lois générales à partir de cas particuliers. (ou expériences particulières).

Séquence la politique :

Définition de la politique : La politique provient du grec « polis » : la Cité, et « techné » : la Science ou la technique. La politique se définit donc comme une science du gouvernement de la cité.

Définition de la justice :

La justice conforme au droit positif : Ce qui est juste c’est ce qui respecte le droit des autres c’est-à-dire la loi. Justice : légal.

La justice conforme au droit naturel : Ce qui est juste c’est ce qui respecte le droit naturel des autres c’est-à-dire ce à quoi ils ont droit en vertu de leur nature. Justice : légitime.

Définitions du droit :

Droit positif : C’est l’ensemble des lois d’un Etat. (Ce qui est légal)

Droit naturel : (17e) ce à quoi a le droit l’homme en vertu de sa nature. Le problème est qu’il n’y aucune loi qui garantit ce droit. (Morale).  Cela donne plus tard les Droits de l’homme. (Ce qui est légitime). Pour Locke, les droits naturels de l’homme ce sont la vie, nos biens, la liberté.

Définition de la société : Ensemble organisé d’individus entretenant des rapports d’interdépendance réglés, exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles.

Définition de l’Etat : Ensemble des institutions (administratives, juridiques, législatives, policières, militaires, économiques…) qui organisent une société sur un territoire donné.

Définitions des échanges : Un échange est un don qui implique une contre partie lorsque le terme est employé au pluriel, il renvoie plus généralement aux relations commerciales au sein d’une communauté ou entre différentes cultures. Toutefois, le terme peut désigner des liens qui ne sont pas économique.

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