Rejoignez la formation « Objectif 17 en philo ! »

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C’est une formation vidéo qui contient des vidéos de formation, des vidéos où je fais des analyses de sujets ou des plans et des exemples écrits avec des fichiers pdf téléchargeables.

Je l’ai crée pour qu’elle soit progressive, c’est-à-dire que l’on part vraiment des bases. J’explique très précisément comment bien analyser, comment bien problématiser, comment construire un plan quand on a des difficultés à avoir des idées pour faire trois parties.

Et dans le même temps, pour ceux qui veulent aller vraiment plus loin, il y a des cours pour réussir une excellente troisième partie et maîtriser toutes les subtilités de la dissertation.

Bon, fin du suspense ! Voilà le programme !

 Module 1 : Réussir une introduction de dissertation percutante
1- Vous allez découvrir comment sortir du lot grâce à une analyse fine du sujet.
2- Éviter tout risque de hors sujet avec la technique pour formuler la problématique qui marche à tous les coups.
3- Réussir votre accroche avec une méthode claire et une sélection de citations spéciales dissertations.
4- Des exemples d’analyses et de problématiques afin que vous compreniez bien ce que vous devez faire.
5- Des exercices pour vous entraîner.

Module 2 : Savoir construire un plan et développer une argumentation solide
1- Les bases de la construction du plan pour trouver trois parties facilement.
2- Des exemples de plans sur des sujets variés pour ne plus manquer d’inspiration.
3- Élaborer et développer des arguments convaincants
4- Savoir utiliser les auteurs sans risque de réciter son cours
5- Quelques techniques d’experts pour faire une excellentissime troisième partie

Module 3 : Se perfectionner en dissertation
1- Vous allez découvrir comment améliorer considérablement vos résultats en vous concentrant sur ce qui est vraiment important.
2- Savoir analyser tous les types de sujets pour réussir même si le sujet est difficile.
3- Réussir sa problématique même si le sujet est ouvert ou commence par « Pourquoi ».
4- Vous verrez comment faire réellement progresser votre argumentation
5- Comment passer votre dissertation au niveau supérieur en utilisant de bons exemples

Module Bonus : Réviser les notions au programme
– Une fiche synthétique pour les 17 notions (définitions – problématiques – auteurs essentiels)
– Des exemples d’analyses et de plans

Module spécial « Se préparer au jour du Bac » (sera ajouté fin mai)
– Comment bien choisir le sujet
– Gérer l’angoisse de la page blanche le jour du bac
– L’état d’esprit à avoir pour donner le meilleur de vous-mêmes.

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Le devoir - philosophie

Le devoir – philosophie – Terminale

En philosophie, on peut définir le devoir comme une obligation à l’égard de ce qu’il faut faire ou ne pas faire.

Le devoir en ce sens dépend soit de la morale qui détermine ce qui est Bien, soit du droit (l’ensemble des lois) qui détermine ce qui est légal. Par Exemple : on peut avoir le devoir de ne pas mentir (morale) ou le devoir de respecter la loi. (droit).

Le devoir se distingue de la nécessité, qui elle, ne laisse aucune alternative. Si vous êtes sur terre et que vous lancez un objet en l’air, il va nécessairement retomber du fait de la gravité. En revanche, Si vous avez le devoir ou l’obligation morale de ne pas mentir, vous pouvez très bien choisir de ne pas suivre votre devoir. comme vous pouvez choisir de ne pas toujours respecter la loi.

Il semble que j’ai donc le choix d’accomplir mon devoir ou non. C’est un point à retenir pour la suite.

Enfin, le devoir peut avoir deux origines :

  • On peut se donner à soi-même son devoir (donc être autonome et libre)
  • Le devoir peut nous être imposé implicitement ou explicitement par le groupe auquel nous appartenons. Il viendrait donc de l’extérieur.

Je vais m’intéresser particulièrement ici au devoir moral.

On peut définir La morale comme l’ensemble des règles et des normes de comportement considérées comme bonnes ou mauvaises (bien/mal), justes ou injustes dans un groupe humain.

Bien, à présent, quels sont les grands problèmes philosophiques qui peuvent être posés sur la question du devoir en philosophie ? Je vais vous en donner quelques uns parmi les plus importants avec quelques réponses classiques.

– Premier sujet très classique : Quelle est l’origine de notre sens du devoir ?

En morale c’est une question très débattue : qu’est-ce qui nous pousse à agir bien ? Est-ce notre sensibilité ? Est-ce notre raison ? Et d’où viennent nos idées sur ce qui est bien et ce qui est mal ? Viennent-elles de notre groupe social ? Ou bien est-ce que l’on juge de ce qui est bien ou mal en fonction de nos ressentis ?

Sur cette question Kant répondra que nous déterminons ce qui est bien et ce qui est mal en usant de notre raison. C’est en réfléchissant que nous allons déterminer ce qui est bien.  Il ne s’agit alors pas vous le remarquez de suivre ce que les autres disent, c’est nous qui nous donnons notre devoir, c’est une morale de l’autonomie.

A cette thèse de Kant on peut opposer la thèse de Rousseau qui défendra au contraire que notre conscience du bien et du mal repose sur un sentiment naturel. Pour lui c’est la répugnance à voir souffrir autrui que l’être humain a naturellement qui est à l’origine de nos idées du bien et du mal et pas l’apprentissage ou la raison.

– Deuxième sujet : Les devoirs de l’homme varient-ils selon les cultures ? Ou en d’autres termes peut-on dire du devoir moral qu’il est relatif et donc dépendant des cultures, des groupes sociaux, des points de vues ? Ou bien faut-il défendre qu’il pourrait y avoir des principes moraux universels, sur lesquels tous les humains pourraient s’accorder ?

Sur ce problème, on pourrait opposer la thèse de Nietzsche à la thèse de Kant.

Nietzsche dans la Généalogie de la morale montre ainsi que les devoirs moraux ont une histoire, qu’ils apparaissent et disparaissent. Qu’ils dépendent des cultures, des époques et sont le résultat d’un dressage social. Chaque société inculquant à ses membres ce qui doit être fait et ne doit pas être fait.

A l’inverse Kant, défend que les devoirs moraux peuvent être universellement partagés car ils reposent sur la raison qui est une faculté commune à tous les hommes. Tous les êtres humains usant de leur raison, ne pourrait il pas par exemple tomber d’accord sur l’idée que l’on a le devoir de respecter tous être humain et de ne pas l’utiliser au service de nos propres intérêts ?

  Troisième sujet : le devoir s’oppose-t-il à la liberté ?

Sur cette question, il est important de se demander qui décide du devoir. Est-ce la société qui décide de ce qui constitue un devoir ou bien est-ce moi avec ma raison qui me donne à moi-même mon devoir ?

Et même si le devoir m’est dicté par un groupe ou ma famille, est-ce que je n’ai pas toujours le choix de faire mon devoir ou non ? Rappelez vous on peut distinguer le devoir de la nécessité car faire son devoir est un choix.

Ici encore, vous pouvez penser à Kant qui défend une morale de l’autonomie c’est-à-dire que c’est nous qui déterminons notre devoir à l’aide de notre raison et choisissons de le suivre ou non.

Bien évidemment cette conception du devoir peut être discutée car bien souvent ce que nous allons considérer comme notre devoir, nos principes moraux, nous ont été inculqués dès l’enfance par notre cellule familiale. Ce ne sont donc pas des principes réfléchis et choisis mais plutôt le résultat d’une intériorisation précoce de ce que nos proches considèrent comme bien ou mal. Cette thèse est notamment défendue par Freud le fondateur de la psychanalyse.

Quatrième sujet : Y a-t-il un devoir d’être heureux ?

Cette question apparaît d’abord comme étonnante car on pourrait  penser que le bonheur et le devoir s’opposent. En effet, si l’on se fie à la thèse de Kant, faire son devoir c’est agir de manière désintéressée donc ne pas chercher son propre bonheur. Agir par devoir c’est agir avec l’intention de faire ce qui est bien que cela soit dans mon intérêt ou non. Ainsi, si vous trouvez un portefeuille dans la rue, il est de votre devoir de la ramener à son propriétaire même si cela peut vous sembler contraire à votre intérêt s’il est bien garni par exemple.

De plus le devoir est plutôt ce qui règle nos rapports avec les autres, pas avec nous-mêmes. Il n’y aurait donc pas de devoir d’être heureux.

A cela un philosophe comme Alain opposera qu’il peut être de notre devoir d’être heureux dans la mesure où notre bonheur influe sur le bonheur des autres.

« Le malheur, l’ennui et le désespoir sont dans l’air que nous respirons tous » dit Alain.

Il insiste par exemple sur combien il peut être difficile de vivre heureux au côté de quelqu’un de constamment malheureux. Alors, il pourrait être de notre devoir d’être heureux car ce serait aussi faire du bien aux autres.

Voilà pour cette notion du devoir en philosophie ! Pour retrouver les autres notions et continuer vos révisions, vous pouvez consulter cette page ou la chaîne Youtube

Très bonne journée à vous

Qu'est-ce que la philosophie ?

Épisode 1 : Qu’est-ce que la philosophie ?

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Bonjour à vous, j’ai décidé de reprendre ce podcast en commençant par le début.  Je vais donc commencer par tenter de répondre à la question : qu’est-ce que la philosophie ? Ou plutôt qu’est-ce que faire de la philosophie ?

Souvent les élèves qui découvrent à la philosophie en terminale, ont des présupposés sur la philosophie. Il s’agirait d’une matière plutôt ennuyeuse pratiquée par des gens un peu « perchés » et dont on se demande à quoi elle pourrait servir dans la vie. On sous-entend alors souvent qu’elle pourrait bien ne servir à rien ! Alors qu’est-ce que la philosophie ? Et à quoi sert-elle ? Parce que oui, je pense que la philosophie est non seulement une discipline passionnante mais également qu’elle peut être utile.

Qu’est-ce que la philosophie ?

A mes yeux, la philosophie est un chemin vers la connaissance de soi et du monde. En faisant de la philosophie, vous allez vous interroger sur l’être humain. Quelle est sa nature ? Et d’ailleurs peut-on réellement parler d’une nature humaine ? Quelles sont ses facultés ? De quoi parle-t-on quand on parle de conscience ? Ou d’inconscient ? La conscience de soi que l’on attribue à l’homme n’est-elle pas quelque chose que possèdent aussi certains animaux ? Peut-on dire de l’être humain qu’il est libre ou, au contraire, déterminé ?

En faisant de la philosophie, vous allez aussi vous interroger sur le monde et sur les rapports que nous entretenons avec lui. L’être humain est-il à part dans la nature ? Doit-il chercher à la maîtriser ou plutôt la respecter ?

Et vous l’avez compris, la philosophie c’est avant tout une démarche, une manière de questionner ce qui est et ce qui est dit. Faire de la philosophie c’est d’abord remettre en question ce qui semble évident, c’est douter de ce que l’on appelle l’opinion commune pour ensuite essayer de trouver des réponses en utilisant sa raison. Cela suppose de chercher à voir le monde différemment, de ne pas s’arrêter aux a priori pour élaborer des connaissances solides.

Cette démarche n’est pas toujours aisée, cela va demander de se questionner, de réfléchir, mais si vous commencez à avancer sur ce chemin, si vous êtes curieux et avide de comprendre ; alors faire de la philosophie vous apportera bien des satisfactions !

Pour commencer cette définition, je vais revenir aux origines de la philosophie. Le mot philosophie vient de la Grèce antique. Si on décompose le terme, philo vient du verbe philein : aimer, rechercher et sophia signifie la sagesse. La philosophie serait donc l’amour ou la recherche de la sagesse.

Mais qu’est-ce que la sagesse me direz-vous ?

Il y a deux façons bien distinctes de comprendre ce terme. Dans l’antiquité notamment il y avait des écoles de philosophies, l’école stoïcienne par exemple, qui enseignait comment bien vivre, comment être heureux et libres en suivant certaines règles, certaines préceptes.

Ces philosophies développaient alors une forme de sagesse pour bien vivre, ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui une philosophie de vie. Nous nous intéresserons à ces philosophies lors de notre cheminement mais ça n’est pas en ce sens là que je vais prendre philosophie dans un premier temps.

Car chercher la sagesse, cela peut aussi signifier simplement se poser des questions sur le monde et essayer d’y répondre en utilisant sa raison. Chercher à élaborer des connaissances.

Socrate le premier philosophe

Socrate au 5e siècle av J-C pratiquait ainsi la philosophie en posant des questions difficiles à ses interlocuteurs. Son but était alors de les pousser à remettre en question leurs opinions et préjugés, il cherchait à les faire douter, afin qu’ils commencent à chercher effectivement la vérité.

Cette démarche de Socrate peut être considérée comme emblématique. Les philosophes posent des questions d’ordre général dans tous les domaines, doutent et essaient ensuite d’y répondre par des arguments, en donnant des preuves et en utilisant la logique.

C’est en ce sens qu’ils cherchent à élaborer des connaissances. Mais, dans ce cas, quelle différence faire entre la philosophie et les sciences me direz vous ?

Et bien, dans l’antiquité et pendant très longtemps, il n’y avait pas de différences. Lorsque les premiers philosophes utilisaient le mot de philosophie, cela désignait pour eux, l’étude et la recherche sur absolument tous les sujets. Aristote a ainsi écrit sur des sujets aussi variés que la biologie, la physique, la métaphysique, la logique, la poétique, la politique, la rhétorique, l’éthique…

Toutes ces disciplines étaient alors considérés comme appartenant au champs de la philosophie. ça n’est que plus récemment que ces différents domaines de connaissances ont commencé à être envisagés comme des disciplines distinctes avec des objets de recherches et des méthodes bien spécifiques. C’est le cas notamment de la physique, de la biologie, des mathématiques et de l’astronomie qui sont devenues des sciences et ce sont donc détachés de la philosophie. Ce sont à présent des disciplines qui suivent des méthodes très précises pour vérifier ou réfuter leurs hypothèses.

Mais dans tous les domaines où il n’est pas possible d’appliquer un protocole scientifique pour obtenir une réponse objective, on peut encore faire de la philosophie. Cela déconcerte souvent mes élèves qui me disent : mais pourquoi diable sommes nous en train de parler d’économie, de politique, de psychologie ou de linguistique dans ce cours ?

C’est que la philosophie pose des questions et élabore des raisonnements sur absolument tous les domaines où l’on ne peut pas faire une démonstration scientifique pour établir la vérité.

Les questions qu’elle peut aborder sont donc extrêmement vastes et variés. et pour tout vous dire c’est quelque chose qui personnellement m’a beaucoup plu dès le début avec la philosophie.

Alors de quoi allons-nous parler ? Nous allons parler de liberté, de travail, de langage, de technique, d’esprit, de conscience et d’inconscient,.. du temps qui passe, du bonheur, de la politique et de la justice, nous allons parler de devoir moral, de religion, de la nature, du réel, des animaux, de la vérité et bien d’autres choses encore mais surtout nous allons d’abord poser des questions ! De grandes questions !

La philosophie pose de grandes questions

L’une des premières très classique pourrait être : Que suis-je ? Ai-je une âme ? Y a-t-il quelque chose d’immatériel en moi qui survivra après ma mort ? Ces questions appartiennent à une des branche de la philosophie que l’on appelle la métaphysique et qui traite de ce qui existe indépendamment de la connaissance sensible que nous pouvons en avoir.

Une autre question pourrait être : Comment dois-je vivre ? Qu’est-ce que bien vivre ? ou comment vivre libre et heureux ? Ces questions appartiennent à la branche de la philosophie que l’on nomme l’éthique.

Une autre question pourrait encore être : Puis-je être sûr que ce que je vois est réel ? et si je n’en suis pas sûr comment déterminer ce qui est vrai ? Comment en être sûr ? Nous ferons alors de l’épistémologie qui est une partie de la philosophie qui s’intéresse à la connaissance, aux sciences et à la vérité.

Mais surtout une fois toutes ces questions posées, nous allons chercher à y répondre en formulant des raisonnements et en utilisant la logique. Pour cela, il nous faudra étudier des thèses et des raisonnements, envisager des objections, douter de nos certitudes, accepter d’envisager des thèses qui peut-être nous dérangent.

Vous ne serez sans doute pas toujours d’accord avec les idées que je vais vous présenter, et c’est très bien ! Je ne serai souvent pas d’accord non plus, mais pour faire de la philosophie, il est important justement d’étudier les idées qui ne sont pas les nôtres, D’envisager quelles puissent être vraies, de douter de ce que nous pensons nous être vrai, pour finalement sortir de cette réflexion soit confortés dans nos convictions soit en ayant complètement changé d’avis et alors nous aurons réellement fait de la philosophie.

Sur ce, si ce voyage vous tente, si j’ai réussi à aiguiser votre curiosité, et que ce podcast « Qu’est-ce que la philosophie ? » vous a plu, je vous dis à la semaine prochaine.

Et si vous voulez être sûr de ne pas manquer un épisode et recevoir mes nouveaux articles, vous pouvez vous inscrire à ma newsletter en cliquant ici.

Très bonne journée à vous.

Une fiche de révision sur le bonheur

Réviser la notion de bonheur – philosophie

Dans cet article, je vais vous présenter la notion de bonheur qui est une des dix-sept notions du programme de philosophie en terminale.

Je vais d’abord faire un point sur la définition du bonheur et les principaux termes proches dont il faut le distinguer. Puis, je vais passer en revue quelques grandes problèmes possibles sur le bonheur. 

Définitions du bonheur en philosophie :

D’une manière générale, on peut définir le bonheur comme un état de satisfaction durable et global. Cet état de satisfaction durable sera à différencier du plaisir qui est un état de satisfaction éphémère en lien avec la satisfaction d’un besoin. Par exemple, si vous mangez du chocolat, cela peut vous faire plaisir, mais ça n’est pas cela qui va vous apporter le bonheur au sens strict.

De même, on peut distinguer le bonheur de la joie, car la joie est plutôt un état de satisfaction intense et éphémère. La joie c’est, par exemple, l’état dans lequel vous êtes quand vous réussissez un examen difficile. Cette explosion de joie est intense et heureusement éphémère car vous seriez très vite totalement épuisé.

Une fois ces bases posées, quels sont les grands problèmes philosophiques qui peuvent être posés sur le bonheur ? Je vais vous en donner quelques uns parmi les plus importants.

Les grandes problèmes sur le bonheur en philosophie

– Premier sujet : Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ?

La notion de bonheur est souvent liée à celle du désir car on peut communément penser que satisfaire tous nos désirs va nous permettre d’atteindre le bonheur. En d’autres termes, être heureux ce serait satisfaire ses désirs. Le personnage de Calliclès dans le Gorgias de Platon défend ainsi que pour être heureux il faut désirer beaucoup et chercher à satisfaire tous ses désirs car c’est ainsi que l’on se sent vivant.

A cela Socrate répond que l’on se comporte alors comme un tonneau percé c’est-à-dire que dès que l’on a satisfait un désir, un nouveau apparaît et ainsi de suite. Or, le désir est un manque, tant que nous ne l’avons pas satisfait, il nous fait souffrir et comme le désir renaît sans cesse, nous sommes très souvent en manque. Alors, on peut se demander s’il faut vraiment désirer beaucoup et chercher à satisfaire tous ses désirs pour être heureux.

– Deuxième sujet : Le bonheur est-il un idéal inaccessible ?

En effet, le bonheur si on le définit comme un état de satisfaction durable et global semble être plutôt difficile à atteindre. On peut alors raisonnablement se demander si cet état est véritablement accessible.

Sur cette question, Kant répondra par exemple que le bonheur est bien inaccessible car c’est une idée qui relève de notre imagination et qui est pour cette raison souvent vague et imprécise. Nous avons une vague idée de ce qui nous rendra heureux, mais aucune définition claire et surtout aucune méthode pour y arriver. C’est pourquoi Kant a tendance à considérer le bonheur comme inaccessible.

Néanmoins, on pourrait lui opposer des auteurs, comme Epicure ou encore Epictète qui envisagent justement comment nous pourrions rationnellement modifier nos pensées et nos comportements pour être plus heureux.

–  Troisième sujet : Le bonheur dépend-il de nous ?

Une question classique sur le bonheur consiste en effet à s’interroger sur l’impact réel que nos choix et actions peuvent avoir sur notre bonheur. Faut-il penser comme le suggère l’étymologie que le bonheur est plutôt une question de chance ? Et que finalement nous avons peu d’impact sur notre bonheur car il dépend plutôt d’événements extérieurs ? Ou bien peut-on défendre comme le fait Epicure, que nous pouvons appliquer une méthode rationnelle pour être heureux ? Il s’agirait notamment, selon lui, de classer nos désirs afin de nous défaire des désirs nuisibles pour ne garder que les plus simples et sains. Je vous renvoie sur cette question à cette vidéo sur Epicure et le bonheur.

– Quatrième sujet : Le bonheur est-il le bien suprême ?

En effet, on peut penser que le bonheur est ce que chacun recherche le plus. Pourtant cela ne va pas tout à fait de soi en réalité. N’y a t -il pas des choses auxquelles nous allons donner plus de valeur que le bonheur ? Par exemple, ne peut-on pas dire que s’il faut choisir entre être heureux et être libre, nous préférons être libre ? 

Plus encore ne peut-on pas donner davantage d’importance au devoir moral qu’au bonheur ? Si bien que si notre devoir devait s’opposer à notre bonheur, nous choisirions de faire quand même notre devoir.

On peut sur cette question prendre l’exemple de la thèse de John Stuart Mill qui dit « Il vaut mieux être Socrate insatisfait qu’un imbécile satisfait ». John Stuart Mill défend, en effet, que même s’il est plus difficile d’être heureux quand on est un être doté de facultés supérieures, aucun être supérieur ne consentirait pour autant à être changé en un être moins intelligent pour être plus heureux.

Par exemple, un étudiant en philosophie trouvant de grandes satisfactions dans les lectures parfois difficiles et la découverte de philosophes n’acceptera jamais d’être changé en vache s’il est admis qu’une vache atteint le bonheur beaucoup plus facilement en broutant de l’herbe. 

De même, et pour prendre un autre exemple, un être humain doté d’une grande conscience morale qui se désespère de la destruction de la nature et des espèces animal, n’acceptera pas d’être changé en climato-sceptique juste parce que cela lui permettrait d’être plus heureux. Le bonheur est-il alors vraiment ce que nous recherchons le plus ?

Voilà pour cette notion de bonheur, si vous voulez voir cette article en vidéo, vous pouvez le faire ici. Pour d’autres notions du programme consultez cette page. Très bonne journée à vous.

liberté philosophie

Réviser la notion de liberté au programme de philosophie

Dans cet article, je vais vous présenter la notion de liberté qui est une des dix-sept notions du programme de philosophie en terminale.

Je vais d’abord envisager quelques définitions possibles du terme liberté. Il est important de connaître ces définitions car elles vont vous permettre de bien comprendre les sujets et leurs enjeux. Puis, nous verrons quelques grands problèmes philosophiques classiques sur cette notion.  

Les définitions de la liberté en philosophie

Communément quand on parle de liberté, on pense d’abord à la liberté d’action. Etre libre en ce sens ce serait avoir la possibilité de réaliser notre volonté sans contrainte ou obstacle. Je suis libre si rien ne m’empêche d’agir ou tout simplement je suis libre si je ne suis pas en prison. Mais peut-on en rester là ? Avoir la liberté d’action, est-ce vraiment et toujours être libre ?

En effet, celui qui tous les jours boit beaucoup trop peut-on vraiment dire qu’il est libre ? Ou n’est-il pas plutôt soumis à ses désirs et passions ?

On peut alors envisager une autre conception de la liberté : être libre ce serait être maître de soi-même, c’est-à-dire pouvoir résister à ses impulsions pour faire ce que dicte notre raison et qui est dans notre intérêt. En ce sens, l’alcoolique n’est pas libre car il n’arrive pas à se contrôler, il est soumis à son addiction.

Troisième définition possible de liberté : être libre ça n’est pas simplement avoir la possibilité d’agir mais également avoir la possibilité de choisir ce que l’on va faire. En d’autres termes, être libre c’est avoir le libre arbitre : c’est-à-dire la capacité de choisir et décider entre plusieurs choses sans être influencé.

A ce stade, nous avons vu trois conceptions possibles de la liberté en philosophie :

– la liberté d’action

– la liberté comme maîtrise de soi

– le libre arbitre

A cela on peut ajouter la liberté entendue comme autonomie.

L’autonomie c’est la capacité d’un individu à se donner ses propres règles. On dit souvent d’un enfant qu’il n’est pas autonome quand on considère qu’il n’est pas encore capable de savoir ce qui est bon pour lui et doit donc suivre les règles que ses parents lui demandent de suivre. Enfin la liberté est également une notion très importante dans le domaine politique.

On peut alors distinguer trois conceptions de la liberté en philosophie politique :

D’abord il y a la liberté civile : la liberté civile c’est la capacité de faire tout ce qui est autorisée par les lois. Par exemple, si la loi dit que vous avez le droit d’aller voter alors si quelqu’un essaie de vous en empêcher, vous pouvez faire appel à la police. En d’autres termes, la liberté civile se traduit pour le citoyen par des droits qui sont garantis par l’État. L’État vous garantit que vous pouvez faire ceci ou cela sans qu’aucun autre individu ne vienne vous en empêcher.

La liberté civile est à opposer à la liberté dite naturelle qui est la capacité de faire absolument tout ce que l’on veut sans aucune limite. Le problème est qu’assez vite si tout le monde fait absolument tout ce qu’il veut c’est la loi du plus fort qui règne et même le plus fort ne reste pas très longtemps libre. La liberté naturelle peut donc sembler intéressante et pourtant cela pourrait bien être une illusion.

Enfin, dernier sens possible de liberté : c’est la liberté politique que l’on peut aussi penser comme une forme d’autonomie politique. Un peuple a la liberté politique quand il se donne ses propres règles, c’est-à-dire qu’il choisit lui-même les lois auxquelles il va obéir. Vous comprenez que le régime qui permet la liberté politique est la démocratie. 

Voilà pour les définitions importantes.

Quelques grands problèmes philosophiques sur la liberté.

Premier grand problème : Sommes-nous réellement libres ? Ou bien sommes-nous au contraire déterminés ?

Ce problème porte essentiellement sur l’existence du libre arbitre. Avoir le libre arbitre nous l’avons vu, c’est pouvoir faire des choix sans être influencé en faisant usage de notre volonté et peut-être aussi de notre raison si nous avons réfléchi un minimum avant de faire notre choix.

Mais une telle capacité de choix existe-elle réellement ? Peut-on dire que nous faisons des choix rationnels sans être influencé et en optant pour ce qui nous semble le mieux pour nous par exemple ? Ou bien, faut-il admettre, qu’en réalité, nos choix sont tout à fait déterminés par notre environnement social, notre famille, nos amis ? Ou encore par nos expériences passées et les traces qu’elles ont laissé dans notre psyché ?

Un fervent défenseur du libre arbitre est le philosophe français du 17e siècle Renée Descartes qui dit : « La liberté de notre volonté se connaît sans preuve, par la seule expérience que nous en avons. ». En effet à ses yeux, il est évident que nous sommes libres car nous ressentons cette liberté quand nous devons prendre une décision. Nous savons qu’il dépend de nous de faire un choix ou un autre et que nous serons responsables de ce choix. Mais si nous sommes bien conscients que c’est nous qui faisons le choix, pouvons nous réellement affirmer que nous le faisons librement c’est-à-dire sans subir l’influence de notre passé ou de notre groupe social par exemple ?

Ainsi au contraire, pour Spinoza, nous n’avons pas le libre arbitre, mais nous avons l’illusion de l’avoir car nous sommes conscients des choix que nous faisons et des actions que nous entreprenons mais pas des causes profondes qui nous ont poussés à faire ces choix.

Deuxième problème classique sur la liberté :

A-t-on besoin d’apprendre à être libre ? ou bien peut-on dire que nous sommes libres spontanément ?

Il est alors question de décider si la liberté est quelque chose qui s’apprend et que l’on peut acquérir ou s’il s’agit de quelque chose d’inné. Sur cette question, il est possible de s’appuyer sur une thèse de Sartre, qui affirme que l' »homme est condamné à être libre ». Par là il veut dire notamment que l’homme ne choisit pas d’être libre ou non, car il ne choisit pas de naître. Il est jeté dans le monde sans l’avoir choisi, mais nous dit Sartre, une fois qu’il est au monde alors il est fondamentalement libre et responsable de ce qu’il devient quoi qu’il puisse en dire.  

A cette thèse de Sartre, on pourrait opposer une thèse défendue par Kant dans Qu’est-ce que les lumières ? Pour le philosophe allemand, la liberté n’est pas quelque chose qui va de soi pour les hommes. Au contraire, à ses yeux, la plupart des hommes, bien qu’ayant atteint l’âge adulte restent des mineurs c’est-à-dire qu’ils ne se servent pas de leur propre entendement et continuent de suivre sans réfléchir ce que les autorités du moment leur commandent de faire. En ce sens, il faudrait bien que les hommes apprennent à se servir de leur raison et sans cela ils ne sont pas réellement libres.

Troisième problème philosophie sur la liberté :

Un homme libre est-il nécessairement heureux ? Ou en d’autres termes, peut-on affirmer que la liberté va toujours nous apporter le bonheur ? ou bien faut-il au contraire défendre que l’on peut être libre et malheureux, voire que la liberté peut conduire au malheur ?

Pour traiter ce problème, on peut notamment penser au philosophe grec de l’antiquité Épicure pour qui être libre c’est notamment être maître de soi et savoir renoncer à certains désirs qui risquent de causer en nous des souffrances et des douleurs. Alors, à ces yeux, le sage libre est maître de ses désirs et n’est pas soumis à des peurs irrationnelles, ce qui le rend heureux.

Mais si l’on peut admettre que la liberté entendue comme maîtrise de soi nous rend heureux, en est-il de même du libre arbitre ? Si l’on en croit Sartre, cette capacité que nous avons de faire des choix peut aussi produire en nous une grande angoisse car pouvoir faire des choix ne signifie pas être sûr de faire les bons choix. Il n’est pas toujours facile d’être libre, car faire un choix c’est prendre le risque de se tromper. Nous sommes responsables de ce que nous devenons pour Sartre et cette responsabilité est source d’angoisse.

Enfin dernier problème classique sur la notion de liberté :

C’est un problème qui relève davantage de la philosophie politique : La liberté consiste t-elle à faire tout ce qui nous plaît ?

Ou en d’autres termes, est-ce que les lois auxquelles nous obéissons quand nous vivons en société sont des limites à notre liberté ? Ou bien faudrait-il au contraire les voir comme des conditions de notre liberté ?

En effet, si l’on prend la liberté au sens de liberté naturelle comme la possibilité de faire tout ce que nous voulons alors effectivement les lois apparaissent comme des limites à cette liberté.

Mais est-ce que la liberté naturelle est une liberté réelle ? Resterions nous libres très longtemps s’il n’y avait aucune loi et que la loi du plus fort régnait ? Sans doute pas très longtemps car nous serions rapidement soumis par une plus fort que nous.

Cette thèse est notamment défendue par Rousseau dans le Contrat social. A ses yeux, la seule liberté réelle est la liberté civile c’est-à-dire que nous sommes libres quand nous faisons ce qui est permis par les lois et nous sommes d’autant plus libres dans ce cas que l’État nous garantit qu’aucun autre individu ne va venir nous empêcher de faire ce que nous avons le droit de faire. Par exemple, nous avons le droit de posséder des biens et si un autre vient nous les prendre, nous pouvons faire appel à la police. La loi est donc en réalité une garantie de notre liberté car elle nous protège de ceux qui voudraient nous soumettre à leur volonté.

Néanmoins, qu’en est-il si les lois auxquelles nous obéissons ne sont pas décidées par le peuple, mais par un roi ou par une minorité d’individu qui détiennent le pouvoir ? Alors est-ce que les lois ne sont pas effectivement des limites à notre liberté et n’aurions nous pas le droit voire même le devoir d’y désobéir ? C’est ce que défend le philosophe américain du 19e siècle Henry David Thoreau dans son Essai intitulé De la désobéissance civile.

Voilà pour cette notion de liberté, si vous voulez voir cette article en vidéo, vous pouvez le faire ici. Pour d’autres notions du programme consultez cette page. Très bonne journée à vous.

sujets ouverts

Comment traiter les sujets ouverts ? (méthode de la dissertation)

Dans cet article, je vais vous expliquer comment problématiser et traiter les sujets ouverts. Mais d’abord : qu’est-ce qu’un sujet ouvert ? Un sujet ouvert c’est tout simplement un sujet auquel vous ne pouvez pas répondre par oui ou par non. Typiquement tous les sujets en « Pourquoi » et les sujets en « Qu’est-ce que » sont des sujets ouverts, vous ne pouvez pas y répondre par oui ou pas non.

Alors comment faire ? Je vais d’abord prendre les sujets en « Pourquoi » qui ont une petite particularité, puis nous verrons les sujets en « Qu’est-ce que ». Je prends un exemple avec le sujet : « Pourquoi travaillons-nous ? ».

Les deux sens des sujets en « Pourquoi »

Première chose : « Pourquoi » peut avoir deux sens possibles qu’il faut envisager car cela vous donne des idées de réponses. Cela peut signifier d’abord : « pour quelle cause, pour quelle raison ? ». Cela donnerait donc pour quelle raison travaillons nous ?

Mais le pourquoi peut également signifier : « dans quel but ». C’est alors comme si vous disiez Pour quoi, dans quel objectif ? Et là aussi cela peut avoir un sens intéressant : Dans quel but travaillons nous ?

Cette nuance va vous donner des idées. Il va être facile de répondre à la première question que ce qui nous pousse à travailler c’est la nécessité de vivre et de gagner de quoi satisfaire nos besoins. Et à la deuxième question, vous allez pouvoir répondre que néanmoins le but que nous visons quand nous travaillons peut aussi être une forme d’épanouissement personnel ou le sentiment d’être utile à la société.

Formuler la problématique des sujets ouverts

La difficulté avec les sujets ouverts c’est que les deux premiers moments de la problématique ne vous apparaissent pas facilement, il n’y a pas un oui et un non qui s’opposent pour faire un problème. Mais il faut trouver une opposition quand même ! C’est donc à vous de trouver deux réponses possibles au sujet qui vont s’opposer.

Ici, vous pourriez défendre que nous travaillons par nécessité et seulement par nécessité car le travail est quelque chose de pénible dont nous nous passerions bien. Mais vous pouvez également défendre que nous travaillons pour nous améliorer parce que travailler c’est aussi faire des efforts pour développer des compétences, des savoir-faire et que cela peut nous rendre meilleurs et plus heureux. Vous voyez qu’en faisant cela, vous pouvez formuler une problématique disant :

A première vue, nous travaillons par nécessité et seulement par nécessité car le travail est une activité plutôt pénible grâce à laquelle nous satisfaisons nos besoins mais dont nous nous passerions bien. Mais, ne travaillons nous pas aussi et surtout parce que cela nous rend plus heureux ? En effet, le travail nous pousse à faire des efforts pour améliorer nos compétences, ainsi nous devenons meilleurs dans ce que nous faisons et cette progression nous procure de la satisfaction.

Vous voyez qu’ici j’ai donné deux réponses qui s’opposent à la question : « pourquoi travaillons-nous ? ». J’ai donc formulé une problématique. Pour le plan le même principe s’applique, il faut que vous fassiez un plan dialectique, donc faire des parties qui s’opposent.

Les sujets ouverts en « Qu’est-ce que ».

Quand vous avez un sujet en « qu’est-ce que », le même principe s’applique, il n’y a pas d’ambiguïté sur le sens de qu’est-ce que, on va vous demander d’élaborer une définition et ce sera évidemment sur une notion qui pose un problème, où il va y avoir un débat sur la définition.

Par exemple, vous pouvez avoir « Qu’est-ce qu’une vie heureuse ? »

Sur ce sujet, vous pouvez évidemment trouver des réponses et des conceptions de la vie heureuse qui vont s’opposer radicalement à commencer par la conception de la vie heureuse d’un hédonisme comme Calliclès qui défend que pour être heureux il faut multiplier plaisirs et désirs. Vous pouvez opposer cette conception à la conception de Socrate qui considère au contraire que la vie heureuse est une vie réglée qui limite désirs et plaisirs et où l’on se satisfait de ce que l’on possède déjà.

Le but est donc de montrer que la réponse ne va pas de soi, que cela pose un problème. Ensuite il faut faire un plan avec des réponses qui s’opposent. Par exemple, vous pourriez dire d’abord :

I) La vie heureuse est une vie de désirs et de plaisirs  (Calliclès – Rousseau)

II) Au contraire c’est une vie où l’on sait limiter les désirs car ceux-ci rendent plutôt malheureux  (Epicure – Platon – les stoïciens)

III) Une vie heureuse est plutôt une vie de progression et de création où l’on n’est pas heureux constamment mais où l’on a le sentiment de s’améliorer (Bergson – John Stuart Mill)

Évidemment, ça n’est qu’un exemple, vous pouvez faire un autre plan ! Mais il faut que vous proposiez une réponse différente dans chaque partie et que vos parties s’opposent. 

 J’espère que vous avez compris comment traiter les sujets ouverts. Si vous souhaitez d’autres conseils de méthode sur la dissertation, je vous conseille de consulter cette page et si vous préférez une méthode en vidéos c’est ici !

Une fiche de révision sur le bonheur

Une fiche sur le bonheur – philosophie

Comment bien utiliser cette fiche de révision sur le bonheur en philosophie ?

Je vous conseille de connaître les définitions, elles vous permettront de bien comprendre les sujets sur le bonheur et vous aideront à trouver un plan.

Une bonne manière de réviser votre cours consiste à avoir en tête les grands problèmes possibles et à vous demander quel auteur répondrait plutôt oui ou plutôt non. C’est pourquoi vous avez ci-dessous les problèmes les plus classiques sur le bonheur.

J’espère que cette fiche de révision sur le bonheur vous aidera, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à me faire des suggestions d’améliorations ! J’en prépare d’autres sur chaque notion qui seront disponibles dans la formation.

Vous pouvez également télécharger ma méthode pour réussir votre dissertation et votre explication de texte en cliquant ici :

Ou réviser en vidéo ici 😉

Les définitions importantes du bonheur en philosophie :

Le bonheur au sens de plénitude : être heureux, c’est un état de satisfaction durable et global qui provient d’un jugement sur notre existence en générale.

Le bonheur selon Calliclès : C’est désirer toujours davantage et remplir sa vie de plaisirs.

Le bonheur au sens d’absence de douleur : être heureux c’est ne ressentir ni souffrance dans le corps ni souffrance dans l’âme (inquiétudes). Définition d’Epicure, philosophe grec de l’antiquité.

La joie : C’est le sentiment d’intense satisfaction que l’on ressent quand on a réussi quelque chose qui a demandé des efforts. La joie est donc plus intense que le bonheur, mais aussi de plus courte durée.

Le plaisir : état de satisfaction éphémère souvent lié à la satisfaction d’un désir matériel ou non.

Textes sur le bonheur (philosophie) :

Texte 1 : Epictète : La clé du bonheur : ne dépendre que de soi-même, se maîtriser soi-même

« Il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous. Ce qui dépend de nous, ce sont nos opinions, nos mouvements, nos désirs, nos inclinations, nos aversions, bref tout ce sur quoi nous pouvons avoir une action. Ce qui ne dépend pas de nous, c’est la santé, la richesse, l’opinion des autres, les honneurs, bref tout ce qui ne résulte pas de notre action. 

Ce qui dépend de nous est, par sa nature même, soumis à notre libre volonté : nul ne peut nous empêcher de le faire ni nous entraver dans notre action. Ce qui ne dépend pas de nous est sans force propre, esclave d’autrui ; une volonté étrangère peut nous en priver. […]

Par conséquent, dès qu’une chose te semble douloureuse, songe à objecter aussitôt : « C’est une idée que je me fais, ce n’est pas du tout en réalité ce que cela paraît être. » Ensuite étudie cette chose, juge-la à la lumière des principes que tu t’es donnés, et de celui-ci surtout qui est le premier : est-ce que cela fait partie des choses qui dépendent de nous ou non?  Et si cela fait partie des choses qui ne dépendent pas de nous, qu’il te soit facile de dire : « cela ne me touche pas. » […]

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les événements, mais l’idée qu’ils se font des événements. Ainsi la mort n’est pas une chose effrayante, sinon Socrate lui-même l’aurait jugée telle ; mais l’idée que la mort est une chose effrayante, voilà ce qui est effrayant. Lorsque donc nous éprouvons une gêne, un trouble, une tristesse, n’en cherchons jamais la cause ailleurs qu’en nous-mêmes, je veux dire dans les idées que nous nous faisons de ces choses. […]

Tout chose a deux anses, l’une qui permet de la porter, l’autre qui ne le permet pas. Si ton frère a des torts, ne le prends pas du côté où il a des torts (c’est en effet l’anse par laquelle ce n’est pas supportable), mais prends-le plutôt du côté que c’est ton frère, où il a été élevé avec toi, et tu prendras alors la chose du côté où elle est supportable. »

Epictète (vers 50-130), Manuel, I, 1, 2, 5, V, XVIII, XLIII

Texte 2 : Descartes : le bonheur fondé sur l’illusion n’est pas le bonheur véritable

Madame,

Je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s’il est mieux d’être gai et content, en imaginant que les biens que l’on possède sont plus grands et plus estimables qu’ils ne le sont, et ignorant ou ne s’arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d’avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu’on devienne plus triste.

Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu’on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à quelque prix que ce pût être, et j’approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin, ou les étourdissements avec du tabac. Mais je distingue entre le souverain bien, qui consiste en l’exercice de la vertu, ou, ce qui est la même chose, en la possession de tous les biens dont l’acquisition dépend de notre libre arbitre, et la satisfaction d’esprit qui suit de cette acquisition. C’est pourquoi, voyant que c’est une plus grande perfection de connaître la vérité, encore même qu’elle soit à notre désavantage, que l’ignorer, j’avoue qu’il vaut mieux être moins gai et avoir plus de connaissance. Aussi n’est-ce pas toujours lorsque l’on a le plus de gaieté que l’on est le plus satisfait ; au contraire, les grandes joies sont ordinairement mornes et sérieuses, et il n’y a que les médiocres et passagères qui soient accompagnées du rire. Ainsi je n’approuve point qu’on tâche à se tromper, en se repaissant de fausses imaginations ; car tout le plaisir qui en revient ne peut toucher que la superficie de l’âme, laquelle sent cependant une amertume intérieure, en s’apercevant qu’ils sont faux.

Descartes, Lettre à Elizabeth, 6 octobre 1645

développement dissertation philosophie

Comment réussir le développement de la dissertation de philosophie

Aujourd’hui, je vous explique comment réussir le développement de la dissertation de philosophie.

Admettons que vous ayez à traiter le sujet : Sommes-nous réellement libres ?

Vous avez fait un plan en trois parties et vous commencez votre deuxième partie où vous voulez défendre que nous ne sommes pas réellement libres. Vous devez donc développer votre 1er sous-partie. (Sachant qu’il doit y en avoir au moins 2 par grande partie).

Bien comment le développement de la dissertation de philosophie.

Vous devez commencer par énoncer l’idée que vous allez défendre suivie d’un argument pour justifier votre idée.

Cela peut donner :

« Nous allons voir à présent que nous ne sommes pas réellement libres car nos choix sont en fait déterminés par le milieu social dans lequel nous évoluons. »

Evidemment, ça n’est pas suffisant, à présent il faut expliquer votre argument car même si ce que vous dites vous paraît évident, ça ne l’est pas pour les autres. Il faut donc maintenant expliquer votre argument. C’est à ce stade que beaucoup d’élèves sèchent un peu. Que faire concrètement ?

Expliquer dans une dissertation c’est faire deux choses : clarifier et justifier

Pour clarifier, il faut essentiellement définir ce dont vous parlez. Ici, il faudra définir « déterminés », « milieu social » et préciser en quel sens vous avez pris « liberté ». Sur les différents sens possibles de la notion de liberté, je vous renvoie à cette vidéo.

Donc je reprends le développement et je précise en gras ce que je fais :

(« Nous allons voir, à présent, que nous ne sommes pas réellement libres car nos choix sont en fait déterminés par le milieu social dans lequel nous évoluons. »)

« En effet, nous pouvons nous croire libres, car notre capacité de faire des choix, c’est-à-dire notre libre arbitre, nous donne le sentiment que nous sommes à l’origine de nos décisions. (définition du sens de liberté dont je parle ici : le libre arbitre). Mais, en réalité, cette liberté n’est qu’une illusion car nos choix sont déterminés c’est-à-dire ici influencés ou causés par notre milieu social. (Définition de « déterminés »). Cela signifie que nous seul et notre raison ne sommes pas à l’origine de nos choix. (reformulation de l’argument d’une autre manière toujours pour clarifier) Ce qui cause nos choix, c’est aussi la pression souvent inconsciente de notre milieu social c’est-à-dire de notre famille, nos amis, notre entourage d’une manière générale. » (définition de milieu social).

Donc vous l’avez compris clarifier c’est beaucoup définir et parfois reformuler ce que vous dites d’une autre manière.

Prendre un exemple :

Pour clarifier encore un peu plus vous pouvez prendre un exemple, c’est à dire un cas particulier qui illustre la pertinence de votre argument

Ici cela peut donner :

Par exemple, nous pouvons penser qu’un élève de terminale qui doit choisir les études dans lesquelles il veut s’engager peut être influencés par sa famille. Sans doute que la profession de ses parents et les idées qu’ils ont sur ce qu’est un « bon métier » vont peser dans sa décision consciemment ou inconsciemment.

Bien donc pour le moment vous avez clarifié votre argument en définissant – reformulant et en prenant un exemple.

Justifier votre argument

A présent vous pouvez et devez aller encore plus loin en justifiant votre argument. Cela signifie que vous devez dire pourquoi votre argument est pertinent et énoncer des preuves.

Quel type de preuves utiliser en philosophie ? le plus souvent vous pouvez justifier votre argument en faisant référence au raisonnement d’un auteur vu dans votre cours, mais vous pouvez aussi faire références à des études scientifiques par exemple.

Cela va donc donner :

« Le sociologue français, Pierre Bourdieu, a ainsi montré que chaque famille possède un capital culturel, un capital social et un capital financier. Le capital culturel c’est les connaissances et l’intérêt pour la culture de la famille. Le capital social correspond au réseau de relation auquel la famille peut faire appel et le capital financier c’est l’ensemble des biens qu’elle possède. (définition des concepts de l’auteur ). Or, selon Bourdieu, ces différents capitaux de la famille et la richesse de ces capitaux vont avoir une grande influence sur les membres de la famille. Par exemple, il sera plus facile pour un adolescent d’obtenir un stage dans le secteur de la mode si sa famille connait des personnes dans ce secteur. Ainsi, le réseau de sa famille va lui offrir des possibilités de choix que tout le monde n’a pas. C’est ce qui explique, pour Bourdieu, que statistiquement beaucoup d’enfants choisissent des professions similaires ou proches des professions de leurs parents. »  (développement de la référence)

J’attire votre attention sur le fait qu’ il n’est pas suffisant de dire « l’auteur dit ça », il faut que vous expliquer pourquoi il le dit c’est-à-dire comment il justifie son idée. C’est ce que je viens de faire ici rapidement, mais il serait possible de développer davantage.

Une fois que vous avez justifié votre argument, il ne vous reste plus qu’à conclure votre sous-partie en rappelant rapidement en quoi ce que vous venez de dire répond bien au sujet.

Cela donne :

« Ainsi, les moyens financiers, la culture et le réseau de la famille influencent grandement les choix que font ou peuvent faire les membres de cette famille. C’est pourquoi, on peut considérer que nous ne sommes pas réellement libres car notre milieu social influence nos choix. » (rappel du sujet et de la réponse que vous apportez)

Structure finale de la sous-partie :

  • Enoncer la thèse et son argument
  • Expliquer l’argument en définissant les termes employés et en reformulant si besoin
  • Prendre un exemple
  • Justifier votre argument en apportant une preuve (raisonnement d’un auteur, études scientifiques, sociologiques, psychologiques etc)
  • Rappeler en quoi ce que vous venez de dire répond au sujet

Voilà pour cet article sur le développement de la dissertation de philosophie. J’espère qu’il vous aidera à bien développer vos sous-parties. Pour davantage de conseils de méthode sur la dissertation, vous pouvez consulter cette page.

Exemple introduction d'explication de texte

Un exemple d’introduction d’explication de texte philosophique

Dans cet article, je vais vous montrer un exemple d’introduction d’explication de texte. Nous allons prendre un texte bien connu de Rousseau extrait de La Nouvelle Héloïse :

« Tant qu’on désire on peut se passer d’être heureux ; on s’attend à le devenir : si le bonheur ne vient point, l’espoir se prolonge, et le charme de l’illusion dure autant que la passion qui le cause. Ainsi cet état se suffit à lui-même, et l’inquiétude qu’il donne est une espèce de jouissance qui supplée à la réalité, qui vaut mieux peut-être. Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère, et l’on est heureux qu’avant d’être heureux. En effet, l’homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu’il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige disparaît devant l’objet même ; rien n’embellit plus cet objet aux yeux du possesseur ; on ne se figure point ce qu’on voit ; l’imagination ne pare plus rien de ce qu’on possède, l’illusion cesse où commence la jouissance. Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d’être habité et tel est le néant des choses humaines, qu’hors l’Être existant par lui-même, il n’y a rien de beau que ce qui n’est pas. » Jean-Jacques Rousseau, La Nouvelle Héloïse (1761).

Travail pour commencer l’explication de texte :

Dans un premier temps, n’hésitez pas à le lire plusieurs fois, les textes de philosophies ne sont pas des textes que l’on lit une seule fois. Il faut le lire plusieurs fois pour bien comprendre.

D’abord vous pouvez chercher le thème du texte, c’est-à-dire ce dont parle le texte en général. Je vais reprendre ici en allant certains points de méthodologie de l’explication de texte.

Le thème dans ce texte est assez rapidement identifiable. Vous voyez qu’il y a toute une série de termes qui renvoient à la notion de bonheur et à la notion de désir. Il est donc vraisemblable que le texte parle du bonheur et du désir. Pour préciser un peu plus, il va falloir lire plus longuement le texte pour trouver la thèse du texte. Petit rappel la thèse du texte c’est ce que défend l’auteur à propos du thème, donc ici ce que défend l’auteur à propos du bonheur et du désir.

Vous pouvez commencer à comprendre la thèse avec le tout début de la première phrase :  » Tant qu’on désire on peut se passer d’être heureux ; on s’attend à le devenir » : on peut comprendre ici que comme le désir est la représentation d’une chose que l’on a pas, on n’est pas satisfait ou heureux, néanmoins dit Rousseau on s’attend à le devenir.

A ce stade, vous commencez peut-être à comprendre que s’attendre à être heureux peut-être déjà une satisfaction. Mais ça n’est pas forcément évident. C’est pourquoi, je vous conseille de lire bien tout le texte et de vous accrocher aux phrases que vous comprenez pour essayer ensuite de comprendre le reste.

Ici normalement, vous comprenez la thèse en arrivant à la ligne 5 où elle est formulée très clairement :  » On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère, et l’on est heureux qu’avant d’être heureux. »

Rousseau dit bien que l’on jouit davantage de ce que l’on espèce, donc de ce que l’on désire et que, en revanche, on jouit moins de ce que l’on obtient. Vous comprenez alors que, selon lui, ce qui rend réellement heureux ça n’est pas la satisfaction du désir mais le fait de désirer lui-même.

Voilà donc là vous avez identifié la thèse de Rousseau : Ce qui rend réellement heureux c’est le désir lui-même, et pas la satisfaction du désir. Vous pouvez préciser le thème : on avait vu que c’était le bonheur et le désir donc plus précisément il s’agit du rapport entre le bonheur et le désir.

Il faut ensuite énoncer le problème.

Le problème auquel le texte répond n’est pas ou très rarement énoncé dans le texte. Il faut néanmoins qu’il soit présent dans l’introduction de votre explication de texte. Pour le trouver je vous conseille de prendre la thèse et de chercher l’antithèse.

Ici  cela donne donc :

  • Thèse : Ce qui rend heureux c’est le désir lui-même
  • Antithèse : ce qui rend heureux c’est plutôt la satisfaction du désir, le désir étant lui plutôt un manque, une douleur puisque l’on a pas ce que l’on désire.

Maintenant que vous avez la thèse et l’antithèse vous pouvez formuler le problème sous forme d’alternative. Par exemple ainsi : l’auteur s’est demandé si le bonheur venait de la satisfaction du désir ou bien du désir lui-même. C’est le problème auquel répond l’auteur dans le texte.

Une fois que c’est fait vous devez identifier les différentes étapes du texte ou sa structure argumentative. Cela signifie que vous cherchez des choses comme évidemment la thèse, mais aussi un ou des arguments, parfois vous pouvez trouver un exemple, ou une objection à laquelle l’auteur répond ou encore une conclusion.

Ici, je vais découper le texte en trois parties, d’abord l’auteur énonce sa thèse dans la première partie, puis il va donner un argument dans la seconde partie et enfin un 2e argument et une conclusion dans la troisième partie.

Pour bien identifier la structure, n’hésitez pas à faire un brouillon détaillé où vous essayez de reformuler chaque phrase et notez déjà les termes importants qu’il va falloir définir ainsi que les idées qui vous viennent pour justifier ce que dit l’auteur.

A présent donc vous pouvez passer à la rédaction de l’introduction de l’explication de texte.

Dans l’ordre vous devez :

-présenter le texte et énoncer le thème

-formuler le problème auquel l’auteur répond

– énoncer la thèse défendue dans le texte

– puis énoncer le plan du texte

Une fois rédigé, cela va donner :

Dans ce texte de Rousseau extrait de La Nouvelle Héloïse, il est question des rapports qu’entretiennent désir et bonheur. Le problème auquel l’auteur entend répondre est le suivant : ce qui rend heureux est-ce la satisfaction du désir ou bien le désir lui-même ? Dans ce texte, Rousseau cherche à démontrer que ce qui rend réellement heureux ça n’est pas la satisfaction du désir mais le fait de désirer lui-même car l’imagination de l’objet désiré nous rend en réalité plus heureux que sa possession. Ainsi, du début à la ligne 7, l’auteur énonce sa thèse selon laquelle le fait de désirer nous rend heureux. Puis des lignes 7 à 11, il développe un premier argument. Enfin de la ligne 11 à la fin, il développe un second argument et formule une conclusion.

Voilà j’espère que cet article vous aidera à comprendre comment réussir votre explication de texte. Pour davantage de conseils de méthode rendez-vous sur la page méthode ou sur ma chaîne Youtube Apprendrelaphilosophie.

Comment puis-je vous aider ?

Cela fait maintenant une année que je publie sur le blog et je reçois de plus en plus de questions par mail, mais aussi sur Youtube et Instagram.

J’aimerais pouvoir vous aider davantage, mais, pour cela, j’ai besoin de connaître plus précisément vos attentes et/ou difficultés. Pourrais-tu répondre à ce petit sondage afin que je comprenne mieux ce que tu aimerais recevoir comme contenu ou ce qui te bloque actuellement en philosophie ?

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