Définitions en philosophie

L’importance des définitions en philosophie

J’insiste souvent sur le fait que pour réussir sa dissertation en philosophie, il est nécessaire de maîtriser trois opérations : définir, problématiser et argumenter. Nous allons ici parler de l’importance des définitions en philosophie et pourquoi il est très important de définir ce dont on parle.

Un sujet de philosophie va toujours contenir des notions complexes comme bonheur, liberté, art … Or, une des particularités de ces notions c’est qu’elles ne vont pas avoir une définition simple et limpide, mais vont admettre plusieurs définitions possibles. C’est souvent cette ambiguïté qui va vous permettre de faire progresser votre réflexion en allant que vous allez préciser le sens de la notion dont il est question. En effet, si vous vous contentez de parler de la liberté ou du bonheur dans votre copie sans préciser en quel sens vous entendez ces termes alors vos arguments vont être nécessairement trop vagues et généraux pour donner une réponse intéressante au sujet. Il faut donc préciser, entendez-vous par liberté la capacité de choisir entre une chose et son contraire ? Ou bien pensez-vous plutôt à la liberté que l’on a quand on acquière une certaine maîtrise de soi ? Ou faites-vous plutôt référence à la liberté comme autonomie (capacité de se donner ses propres règles) ?

Définir les termes dans l’introduction

Les définitions en philosophie sont essentielles d’abord au moment de l’introduction. Bien définir les termes et envisager les différents sens possibles va souvent vous permettre déjà d’envisager les différentes réponses possibles au sujet. Souvent la réponse que vous allez donner dépend du sens dans lequel vous prenez le terme. Exemple avec le sujet : « Un homme libre est-il nécessairement heureux ? » Ce sujet suppose de définir l’idée de liberté. Qu’est-ce qu’être libre ? En principe, vous avez vu dans votre cours qu’il y avait différentes façons d’envisager la liberté. Il faudra également définir l’idée de bonheur. Qu’est-ce qu’atteindre le bonheur ? Là encore plusieurs conceptions peuvent être envisagées.

Alors comment énoncer ces définitions dans l’introduction ?

Je vous déconseille de lister simplement les différentes définitions possibles au début de votre introduction. Cette façon de faire n’est pas très valorisée par le correcteur car, même si elle a le mérite de montrer que vous avez appris votre cours, elle ne présente pas un grand intérêt philosophique. En effet, si vous faites cela ces définitions ne servent à rien, vous vous contentez de les poser au début en guise de « décorations ». Il est beaucoup plus habile (et donc valorisé) d’utiliser les définitions des termes du sujet pour justifier vos thèses dans la problématique. Pour la formulation de la problématique je vous renvoie à cet article pour plus de précision.

Introduire les définitions pour justifier les thèses dans la problématique.

Si vous avez donc le sujet : « un homme libre est-il nécessairement heureux ? », alors vous pouvez d’abord définir la liberté comme liberté d’action. En ce sens, je suis libre, si je peux me mouvoir sans contraintes. Un homme libre en ce sens sera-t-il heureux ? Cela dépend du sens que vous donnez à heureux. Si vous définissez le bonheur comme une « absences de troubles » au sens d’Epicure, alors il n’est pas certain que le fait d’avoir la liberté d’action permette l’absence de troubles car on peut très bien être libre d’agir et pourtant souffrir physiquement ou être sujet à de l’inquiétude. En revanche, si vous définissez liberté comme une certaine maîtrise de soi ou d’autodiscipline qui permet de limiter ses désirs et d’apaiser son esprit (ici encore se référer à la thèse d’Epicure sur le bonheur) alors nul doute que cette forme de liberté permet d’atteindre le bonheur défini comme « absences de troubles ». Vous voyez donc ici que deux définitions différentes de liberté vont vous permettre de proposer des réponses différentes au sujet. Cela va donc vous permettre de formuler la problématique en introduction, c’est-à-dire de montrer que l’on peut défendre des thèses opposées sur ce sujet et c’est de cette problématique que va découler votre plan. C’est pourquoi définir les termes en introduction est très important pour réussir problématique et plan.

Autre possibilité d’utilisation des définitions dans l’introduction

Vous n’êtes pas néanmoins obligé d’avoir deux définitions différentes du terme pour problématiser. Il est également possible de partir d’une même définition mais d’en tirer des conséquences différentes pour le sujet. Par exemple, si vous définissez liberté comme la capacité de choisir rationnellement entre plusieurs choses, alors on pourrait défendre que, par conséquent, quelqu’un qui fait des choix réfléchis peut plus aisément atteindre le bonheur. Néanmoins, vous pourriez également insister davantage sur une autre conséquence possible de la capacité de faire des choix réfléchis. Même en réfléchissant, un être humain, par définition limité, ne peut pas être certain de ne pas se tromper, alors non seulement il n’atteindra pas nécessairement le bonheur mais sera peut-être, au contraire, sujet à de l’anxiété par peur de faire un mauvais choix. J’espère vous avoir fait comprendre l’importance des définitions en philosophie et pour finir voici deux exemples rédigés.

Exemples de problématique en suivant ces deux variantes :

Exemple 1 montrer un problème en variant les définitions : A première vue, nous pourrions penser qu’un homme libre est nécessairement heureux car en un sens être libre cela peut vouloir dire ne pas être contraint, être libre de ses mouvements. Alors si l’on admet que le bonheur consiste à satisfaire tous ses désirs, un homme libre sera nécessairement heureux car il aura la possibilité physique de satisfaire ses désirs. Mais être libre, est-ce vraiment être soumis à tous ses désirs ? Ne devrions nous pas dire au contraire qu’être libre c’est obéir à sa raison, être autonome et ainsi agir par devoir quand nous le devons. Alors être libre, cela pourrait vouloir dire agir parfois contre ses intérêts ou ses désirs et donc être malheureux.

Exemple 2 montrer un problème en envisageant des conséquences opposées : A première vue, il semble qu’un homme libre sera toujours heureux, car si être libre signifie être capable de faire des choix réfléchis alors cette capacité devrait lui permettre de faire les meilleurs choix pour lui et ainsi d’atteindre le bonheur. Mais, être capable de faire des choix réfléchis signifie-t-il que l’on ne pourra pas se tromper ? Nous pourrions défendre au contraire, que même en usant de notre raison nous risquons de nous tromper. Alors notre liberté peut devenir une source d’angoisse et non de bonheur car nous pouvons craindre de faire les mauvais choix.

Je traiterai de l’importance des définitions dans le développement dans un prochain article.

La notation est-elle arbitraire en philosophie ?

Philosophie : une notation arbitraire ?

L’idée que finalement en philosophie la notation serait variable et plutôt arbitraire est une idée très répandue. Il n’est pas rare que j’entende des élèves prétendre qu’en philo il est difficile de savoir ce qu’il faut faire pour avoir une bonne note et que finalement « cela dépend du prof ». On sous-entend alors par là qu’il n’y aurait pas de critères d’évaluations précis et que réussir son devoir serait plutôt une question de chance qu’une question de méthode. Cette notation arbitraire est alors prise comme excuse pour ne pas chercher à s’améliorer. Or, rien n’est plus faux. Il est tout à fait possible de déterminer ce qui va faire de votre copie une bonne copie et si vous comprenez bien les étapes essentielles à suivre votre devoir sera de qualité. Une autre erreur consiste à penser que pour être bon en philo, il faudrait être un peu génial, inspiré, voire consommateur de substances diverses. Là encore c’est une erreur, et si vous suivez cette voie le résultat risque de ne pas être à la hauteur de vos espérances.

Alors que faut-il faire précisément pour être sûr de réussir sa dissertation ?

Il faut s’appliquer et s’entrainer longuement à maîtriser trois compétences que tout philosophe doit savoir manier : définir, problématiser et argumenter.

Pour chacune de ces compétences, je vous renvoie aux articles qui en traitent plus spécifiquement. Il est absolument essentiel de maîtriser ces trois compétences et on sous-estime généralement à quel point les maîtriser est important pour réussir sa copie. On peut avoir l’impression qu’il faut faire des choses très compliquées ou avoir des références très érudites pour réussir (cela ne gâche rien certes). Or, en réalité, une copie vraiment solide est d’abord une copie qui a bien maîtrisé ces trois opérations de base, les autres éléments dont je vais parler ensuite ne sont finalement qu’anecdotiques si vous ne réussissez pas bien la base. C’est donc d’abord là dessus que doivent porter vos efforts et cela vous permettra de comprendre que l’idée d’une notation arbitraire en philosophie est infondée.

Ensuite seulement vous pourrez améliorer votre copie en faisant une accroche pertinente au début de votre introduction, en faisant un plan vraiment dialectique (thèse/antithèse/thèse), en utilisant des références bien développées et en utilisant des exemples pour illustrer votre propos. N’oubliez pas également de toujours bien rappeler à la fin de vos paragraphes en quoi ce que vous venez de dire répond au sujet. Trop souvent les élèves ont tendance à perdre le sujet de vue ou à ne pas tirer les conclusions de ce qu’ils développent. Or, votre copie doit être une argumentation, il n’est donc pas suffisant d’énoncer des idées, il faut également être capable de montrer en quoi ces idées justifient votre thèse (réponse au sujet). C’est ce lien que vous faites entre la thèse et votre idée qui fait de votre idée un argument venu justifié votre thèse.

Un exemple de grille d’auto-évaluation

Vous y retrouverez à la fois des éléments qui évaluent les compétences de base : problématisation, conceptualisation (définition) et argumentation, mais également des éléments moins essentiels qui pourront vous faire gagner des points une fois que vous maitrisez les compétences de base.

Définitions utiles pour la dissertation de philosophie

Vous trouverez dans cet article les définitions de grandes notions du programme de philosophie

Séquence La morale :

La morale : Ensemble des règles et des normes de comportement considérées comme bonnes ou mauvaises (bien/mal), justes ou injustes, dans un groupe humain.

Définitions de la liberté :

Libre arbitre : avoir la possibilité de choisir entre une chose et son contraire sans être influencé.

Liberté d’action : avoir la possibilité d’aller où on le souhaite sans être contraint c’est-à-dire sans être contraint par une force physique.

Indépendance : être capable de subvenir seul à ses besoins

Autonomie : être capable de se donner ses propres règles sans avoir à suivre les ordres d’un autre. Etre moral c’est-à-dire suivre les règles que nous donne notre conscience morale.

Maitrise de soi-même : être capable de ne pas céder à certains de ses désirs ou certaines de ses passions s’ils ne sont pas bons pour nous. Ex : un alcoolique n’est pas maître de lui-même.

Liberté absolue ou naturelle : C’est la liberté de l’état de nature, être absolument libre c’est avoir la possibilité de faire absolument tout ce que l’on veut.

Liberté civile : Il s’agit d’une liberté garantie par les lois, c’est-à-dire que nous avons le droit de faire telle ou telle chose et nous sommes protégés par la loi quand nous le faisons. Ex : libre d’aller voter.

Liberté politique : Il s’agit de la liberté qu’a un peuple de choisir ses propres lois, c’est-à-dire d’être souverain. On considère alors que le peuple est autonome politiquement. Le régime où le peuple est libre politiquement est la démocratie.

Définitions du bonheur :

Le bonheur au sens de plénitude : être heureux, c’est un état de satisfaction durable et global qui provient d’un jugement sur notre existence en générale.

Le bonheur selon Calliclès : C’est désirer toujours davantage et remplir sa vie de plaisirs.

Le bonheur au sens d’absence de douleur : être heureux c’est ne ressentir ni souffrance dans le corps ni souffrance dans l’âme (inquiétudes). Définition d’Epicure, philosophe grec de l’antiquité.

La joie : C’est le sentiment d’intense satisfaction que l’on ressent quand on a réussi quelque chose qui a demandé des efforts. La joie est donc plus intense que le bonheur, mais aussi de plus courte durée.

Le plaisir : état de satisfaction éphémère souvent lié à la satisfaction d’un désir matériel ou non.

Le devoir :

Le devoir désigne l’obligation à l’égard de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Il se réfère au Bien (morale) ou à la Loi (droit), suppose une règle et s’adresse à la liberté de l’individu.

Le devoir peut avoir deux origines :

  • On peut se donner à soi-même son devoir (donc être autonome et libre)
  • Le devoir peut nous être imposé implicitement ou explicitement par le groupe auquel nous appartenons. Il viendrait donc de l’extérieur.

Séquence le Sujet :

Définitions de la conscience :

La conscience perceptive est une certaine « conscience » de la réalité présente autour de nous par l’intermédiaire de nos sens. C’est celle qui (contrairement à l’imagination ou au souvenir), pose un certain « objet » comme réel et existant en dehors de soi au moment même où elle s’exerce et ce grâce à la sensibilité.

La conscience réfléchie se caractérise par un pouvoir de perception et de mise à distance de soi-même. L’individu conscient se saisit lui-même en tant que objet mais aussi conscience puisqu’il a conscience d’être conscient.

La conscience morale : C’est le fait de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. La conscience morale est possible grâce à la conscience réfléchie car sans elle nous ne pouvons pas observer nos propres actes pour déterminer s’ils sont bons ou mauvais.

Définitions de l’inconscient :

L’inconscient cognitif désigne le fait que nous ne sommes pas conscient de tous ce que nous faisons c’est-à-dire que certains de nos actes sont fait de manière automatique. C’est de cette forme d’inconscient dont parle Bergson. Cet inconscient est de plus en plus admis par les scientifiques.

L’Inconscient psychique est un concept de Freud. Ce psychanalyste et médecin fait l’hypothèse qu’il y a une partie de notre esprit qui est inconscient et qui « contient » tous nos désirs et pulsions refoulées par le Surmoi.

Définition d’autrui :

Autrui : Autre être humain, considéré en tant que Sujet avec lequel se tisse une relation d’inter-subjectivité (rapport entre deux Sujets) et des rapports moraux. On définit souvent autrui comme « autre moi qui n’est pas moi » (Sartre). Autrui est semblable à moi, c’est un alter ego (autre moi) corrélatif du moi.

Définition du désir :

Le désir comme manque : C’est la représentation (imagination) d’une chose que nous n’avons pas encore mais qui nous semble source de satisfaction. Tant que nous ne l’avons pas nous en manquons. (Socrate)

Le désir comme force vitale : Le désir est une force vitale qui nous pousse à nous améliorer et à étendre nos compétences (Bergson). On peut également considérer que le désir est ce qui pousse l’homme «  à persévérer dans son être » (Spinoza).

Définition de la perception :

Percevoir vient du latin percipere qui veut dire prendre ensemble, reconnaître une unité dans une multiplicité. La nature de la perception est difficile à penser : s’y mêlent sensible et intelligible, conscience et inconscience, activité et passivité. La perception nous donne accès à quelque chose, à ce qu’il y a hors de moi, mais est-ce la réalité ?

Définition du temps :

Temps objectif : C’est le temps qui nous permet de mesurer le changement avec nos montres. Il est homogène. « Le temps est le nombre du mouvement » selon Aristote.

Temps subjectif : C’est le temps vécu c’est-à-dire la manière toujours singulière dont nous ressentons l’écoulement du temps. Ce temps est hétérogène. (Bergson).

Définition de l’existence :

Exister : Exister c’est être inscrit dans la réalité à distinguer de l’essence d’une chose (ce qu’est la chose) qui peut ne pas exister. Je peux connaître l’essence d’une chose mais qu’elle n’existe pas dans la réalité.

Existence : Il ne faut pas confondre l’existence et la vie. Avoir une existence, ça n’est pas seulement être inscrit dans la réalité c’est aussi avoir conscience d’être en vie, donc conscience d’être mortel et se demander quoi faire de sa vie.

Séquence la culture :

L’homme (la nature humaine) : l’homme est un Sujet c’est-à-dire qu’il a une conscience du monde, de lui-même et une conscience morale. Ses facultés intellectuelles sont la raison (capacité à enchaîner des jugements ou propositions de manière logique), la volonté (capacité de choisir), l’imagination (capacité de se représenter des choses qui n’existent pas ou pas encore) et la mémoire. Par ailleurs, l’homme a une sensibilité (il est sensible).

Définitions de la culture :

La culture au sens d’agriculture : La culture c’est la transformation de la nature (ce qui est donné) dans le but de servir l’homme.

La culture au sens d’être cultivé : La culture c’est également la transformation de notre nature humaine. Il s’agit alors d’élever notre esprit. Cela passe par l’instruction (acquisition de connaissances et développement de la raison) et l’éducation (apprendre à bien se comporter avec les autres).

La culture au sens de civilisation : En ce sens, on parle des cultures. Une culture c’est l’ensemble constitué des règles, coutumes, croyances, idées, techniques, arts, histoires, langue propre à un groupe social.

Définition du langage :

Langage : Au sens large le mot langage désigne pour nous un système de signes (code) ayant pour fonction de transmettre un message. Un signe peut être gestuel, phonique, graphique, plastique. Ferdinand de Saussure définit le signe comme composé à la fois d’un signifiant et d’un signifié :

Le signifiant : le mot écrit, un geste, ou un son ou ensemble de son

Le signifié : l’idée à laquelle renvoie le signifiant.

Langue : Un système de signe propre à une communauté. ex : la langue française.

Parole : Utiliser une langue ponctuellement.

Définition du travail :

Ensemble des activités effectuées par l’homme pour satisfaire ses besoins et transformer la réalité. A la différence du jeu, le travail est productif et il possède une fin extérieure à lui. Il est un moyen.

Définition de la technique :

La technique (du grec technè) est un ensemble de procédés, de moyens, de méthodes, de savoir-faire permettant la fabrication d’un objet attendu et utile pour l’homme.

Un objet technique : c’est un objet produit par l’homme dans le but de l’aider dans une tâche. Il faut distinguer l’outil (qui n’est pas indépendant) de la machine.

Définition de l’art :

Il est difficile de donner une définition de l’art qui vaille pour toutes les époques. Au 18e siècle, l’art désigne toute production de la beauté au moyen d’une œuvre par un être conscient. On considère qu’il y a sept arts : la musique, la sculpture, la peinture, la danse, le théâtre, la littérature, le cinéma (auquel vient se greffer la photographie).

On peut néanmoins chercher les conditions nécessaires pour qu’il y ait de l’art. Il faut :

  • Une intention. (communiquer, s’exprimer, faire ressentir, témoigner, laisser une trace).
  • Une intériorité, c’est-à-dire l’expression de sentiments, doutes, idées, questionnement existentiels.
  • Une réalisation concrète. Un quelque chose avec ou sans technique.

Définitions de l’histoire :

L’Histoire réelle : L’ensemble des faits passés.

L’histoire comme science : La discipline qui vise à comprendre l’histoire réelle et cherche à établir la vérité en dépassant les récits fictifs sur le passé.

L’histoire fictive : Les récits fictifs que l’on fait et qui relèvent de l’imagination.

Séquence la raison et le réel :

Définition de la raison :

La raison : La raison, c’est la faculté de l’esprit humain qui lui permet de raisonner, c’est-à-dire de lier des concepts et des jugements de façon logique.

Deux utilisations de la raison à distinguer :

  • La raison nous permet de faire ce qui est dans notre intérêt 
  • La raison nous permet de faire ce qui est moral 

Définitions du réel :

Le réel : Ce qui existe en dehors et indépendamment de nous.

Le réel selon Platon : Ce qui estréel ce sont les idées qui sont dans le monde intelligible car, selon lui, les idées ou essences des choses sont plus parfaites car elles désignent toutes les choses concrètes. Ex : l’idée de tableau vaut pour tous les tableaux concrets.

Définitions de la vérité :

La vérité correspondance : Un énoncé est dit vrai s’il correspond effectivement au réel c’est-à-dire s’il est vérifié par l’expérience.

La vérité cohérence : Un énoncé est dit vrai s’il est cohérent avec les propositions précédentes c’est-à-dire si la conclusion découle logiquement et nécessairement des propositions précédentes.

Définition de l’esprit :

Esprit : Substance immatérielle qui sert de support à la pensée. (Dualisme)

Esprit selon Epicure : corps subtil matériel mais invisible. (Matérialisme)

Définition de la matière : Ce en quoi est fait un objet physique, substance déterminée dont est constitué un objet.

Définitions de la démonstration :

La démonstration au sens large : Au sens large la démonstration peut signifier aussi montrer, par exemple faire une démonstration de force.

La démonstration mathématique et logique : Démontrer au sens strict c’est donc faire une déduction. On part de prémisses (propositions de départs) et on en déduit une conclusion nécessairement. Alors la conclusion est absolument et nécessairement vraie si la déduction est valide. (Elle respecte les règles de la logique).

Définition de l’interprétation : Action d’extraire ou de donner du sens à quelque chose.

Définition du vivant : Le vivant désigne l’ensemble des organismes doués de vie ainsi que les propriétés qui constituent l’existence organique. Les trois fonctions du vivant sont l’assimilation, la croissance et la reproduction.

Définition de l’expérience :

Expérience sensible : Moyen par lequel un sujet conscient acquière des informations de son environnement.

Expérience scientifique : Ensemble de procédures ou étapes par lesquelles on teste une hypothèse ou une théorie.

Induction : L’induction est un raisonnement qui tire des lois générales à partir de cas particuliers. (ou expériences particulières).

Séquence la politique :

Définition de la politique : La politique provient du grec « polis » : la Cité, et « techné » : la Science ou la technique. La politique se définit donc comme une science du gouvernement de la cité.

Définition de la justice :

La justice conforme au droit positif : Ce qui est juste c’est ce qui respecte le droit des autres c’est-à-dire la loi. Justice : légal.

La justice conforme au droit naturel : Ce qui est juste c’est ce qui respecte le droit naturel des autres c’est-à-dire ce à quoi ils ont droit en vertu de leur nature. Justice : légitime.

Définitions du droit :

Droit positif : C’est l’ensemble des lois d’un Etat. (Ce qui est légal)

Droit naturel : (17e) ce à quoi a le droit l’homme en vertu de sa nature. Le problème est qu’il n’y aucune loi qui garantit ce droit. (Morale).  Cela donne plus tard les Droits de l’homme. (Ce qui est légitime). Pour Locke, les droits naturels de l’homme ce sont la vie, nos biens, la liberté.

Définition de la société : Ensemble organisé d’individus entretenant des rapports d’interdépendance réglés, exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles.

Définition de l’Etat : Ensemble des institutions (administratives, juridiques, législatives, policières, militaires, économiques…) qui organisent une société sur un territoire donné.

Définitions des échanges : Un échange est un don qui implique une contre partie lorsque le terme est employé au pluriel, il renvoie plus généralement aux relations commerciales au sein d’une communauté ou entre différentes cultures. Toutefois, le terme peut désigner des liens qui ne sont pas économique.